PT-22, CR 1ier vol

Samedi 8 juillet 2023.

Soleil, température 32°C, léger vent de sud (travers de piste)

Le moteur DLE démarre facilement, tient un ralenti à 1600-1700 tr/m. Il emmène l’hélice bois Falcon 18×10 à 7400 tr/m au sol. Ce qui est un peu faible. J’ai toujours observé un faible rendement avec des hélices en bois.

On commence par un roulage sur la piste récemment tondue.  Pas de problème.

J’aligne pour le décollage.  Je met les gaz progressivement en étant attentif au léger vent de travers. L’avion roule droit sans nécessiter de correction. La prise de vitesse est molle, on dirait le PT-22 ‘grandeur’. Je laisse rouler assez longtemps pour prendre de la vitesse, ce qui vient doucement, je tire sur la profondeur doucement l’avion décolle les roues. J’adopte une pente de montée faible. Plein gaz, et c’est poussif …

Le vol nécessite de maintenir du gaz. L’avion est sain, mais le pilote nerveux. La courbe de gaz est assez désagréable.

Après quelques minutes de vol, l’atterrissage.

Je coupe les gaz dans la fin du du virage de prise de piste avec une pente de descente modérée. L’avion ralenti plus vite que je ne l’imaginai, je me présente court, donc bas au dessus du champ en entrée de piste. Je m’en rend compte un peu tard, tire légèrement la profondeur pour allonger et rejoindre la piste, ce qui ralenti encore l’avion, la remise de gaz arrive trop tard pour compenser. La manœuvre se solde par un appontage avec gros rebond et passage sur le nez.

Bilan appontage :

• Un faux cylindre moteur de cassé.
• Une jambe de train et axe de roue tordues.

Bilan du premier vol :

• Le couple moteur / hélice ne convient pas. Sur ce DLE35RA, avec une hélice carbone j’obtiens 8000 tr/m et seulement 7400 tr/m avec la Falcon en bois.
• L’avion traine énormément, probablement à cause des ailes épaisses , des haubans, et du train massif.